Et de celui qu’ils donnent aux figures d’autorité ?
Un professeur. Une salle de classe. Une phrase assassine.
Devant tous les camarades, un jugement tombe : sec, définitif, humiliant.
Pour l’enfant visé, ces mots peuvent devenir sa vérité.
Ils s’ancrent profondément et façonnent ses croyances : "Je ne suis pas capable. Je ne le serai jamais."
En psychologie, cela s’appelle l’effet pygmalion inversé, ou prophétie auto-réalisatrice négative.
Ces mots maladroits, mal placés, mal dits d’un parent, d’un mentor ou d’un professeur, même prononcés une seule fois, peuvent avoir un effet de « sape » sur le long terme.
Cette critique, surtout lorsqu’elle est publique ou répétée, amplifie le sentiment d’incapacité et pousse, souvent inconsciemment, à confirmer ce jugement.
Mais ce cycle n’est pas une fatalité. On peut le briser.
Alain Leblay, mon invité mercredi prochain dans le podcast La Voie du Menfoutisme, en est la preuve vivante.
Nous parlerons ensemble de légitimité et de dépassement de nos limites.
Son histoire montre qu’il n’y a pas d’âge pour déconstruire ces croyances limitantes.
Quels mots d’une figure d’autorité ont marqué votre vie ?
Ont-ils influencé vos choix, vos réussites, ou vos limites ?
Partagez votre expérience en commentaire.
Et en attendant mercredi, vous pouvez écouter les épisodes précédents ici.
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