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Christelle Charlier

Avez-vous déjà ressenti de la honte à propos de votre métier ? Moi oui, pas toujours facile de dire que je suis coach professionnelle !

Au point que j'ai fini par inventer un titre plutôt ridicule sur mes cartes de visite : révélatrice des potentiels insoupçonnés…

honte d'être coach professionnelle

Le coaching n'a pas toujours bonne presse.

Et depuis 2020, le nombre de coachs a explosé. Et comme le métier n'est pas réglementé, tout le monde peut se déclarer coach du jour au lendemain.

 

Gare aux coachs improvisés, ceux qui ont suivi une formation éclair ou qui pensent avoir la solution miracle pour tout le monde.

Ces approches peuvent faire plus de mal que de bien.

 

Le coaching, c'est sérieux :

C'est une posture basse, d'humilité, pour aider le coacher à trouver ses propres solutions sans jamais résoudre son problème à sa place.


Il m’est parfois difficile de rester indulgente face à certaines pratiques :

·         Hier soir, avec mon mari nous avons regardé l'origine du monde de Laurent Lafitte ou une holistic Life coach intervient. Mon mari m'a demandé si c'était une blague ! Malheureusement non, ça existe vraiment dans la vraie vie ce genre de titre !

·         On peut trouver des coachs maquillage, des coachs cuisine et pourquoi pas des coachs pour dresser votre chat, qui sait ?! Tout est possible !

·         Mais il y a bien plus dramatique : par exemple une personne qui se dit coach sur LinkedIn et qui s'est vantée d'avoir libéré une cliente du trauma du viol en 3 séances…


Car le coaching, c'est aussi savoir détecter quand un problème relève de la psychothérapie et savoir, en toute humilité, rediriger le client vers un psychologue.

Il s'agit de comprendre que ce métier n’autorise pas à tout faire, car sinon, nous prenons le risque de faire plus de mal que de bien.


Et pour ne rien arranger, le regard des psychologues sur ce métier n'est pas toujours flatteur.

Je rêve du jour où je pourrais travailler la main dans la main avec un psychologue mais on ne mélange pas les torchons (coach) et les serviettes (psy), si vous voyez ce que je veux dire.


Alors prise en sandwich entre les croyances populaires, les dérives du métier et les guerres de chapelle, il m'arrivait encore récemment d'être mal à l'aise avec le terme de coach professionnelle.


Mais aujourd'hui, j'assume pleinement.

J'aime ce métier au combien mal connu et mal compris qui est d'une richesse incroyable qui me pousse à lâcher prise et à faire confiance à l'intelligence de l'autre.

Car celui qui sait où nous devons aller, c'est le coaché, même s’il n’en n’a pas conscience alors je l’accompagne dans la confiance et le respect pour que la magie de la prise de conscience se fasse en lui et qu’il avance sur son chemin


Comment percevez-vous le coaching dans un monde où chacun peut se déclarer expert ?

Quelle différence faites-vous entre un accompagnement profond et les fausses promesses ?

 

Je suis Christelle Charlier, exploratrice du menfoutisme et de la spiritualité.

Je n’ai pas ma langue dans ma poche et j’aime démonter les idées reçues  

 

 

 

 

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