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QUI EST LA PERSONNE LA PLUS IMPORTANTE DE VOTRE VIE ? Quête de liberté intérieure


liberté intérieure

Et si depuis que nous sommes petits, on nous apprenait à oublier une personne très importante de notre vie ?


Il n’y a pas de volonté de nuire au départ, notre société est ainsi faite mais malheureusement cela induit de tuer la créativité, l’initiative et l’expression de besoins fondamentaux au profit d’une société consumérisme.


L’individu n’existerait plus, seul le collectif compterait ?


Je n’y crois pas une seule seconde et c’est que j’espère vous démontrer dans cet article.

 

Avant de commencer la lecture de cet article, je vous invite à prendre 5mn pour répondre à la question suivante : « qui est la personne la plus importante de votre vie ? »


Un indice ? elle a toujours été là pour vous.


Mais avant de vous donner la réponse à cette question existentielle fondamentale, permettez-moi de vous raconter une petite histoire bien connue :


« Un professeur dit à ses élèves* :  « nous avons tous cette seule vie à vivre. Nous avons la capacité de tout accomplir, vraiment tout si nous utilisons notre temps intelligemment. » leur dit il


Dans un bocal, il met alors des balles de golfes symbolisant ce qui est vraiment important : famille, amis, notre santé et nos passions

Puis ajoute des gravillons, qui sont aussi importants : la voiture, la maison, le boulot

Puis il ajoute du sable, c’est tout le reste, des broutilles

Puis de la bière.


Alors il leur dit : « ce bocal représente votre vie, si vous mettez d’abord le sable vous n’aurez plus la place pour les cailloux et les balles de golf. Dans votre vie, cela reviendra à ne pas avoir de temps pour les choses importantes, celles qui comptent vraiment pour vous. Prenez soin des balles de golf en 1er, définissez vos priorités.


La bière ? pour rappeler qu’on a toujours le temps pour boire une mousse avec un copain. » ».


Mignonne petite histoire, n’est-ce pas ?


Cette histoire est souvent utilisée en développement personnel et en gestion du temps : « priorisez votre vie, vous n’en avez qu’une ! » ou « gérez votre temps et vous serez plus efficace ».


C’est tout à fait vrai … mais il n’y a rien qui vous choque dans cette histoire ? il n’y aurait pas un élément important oublié ?


Cette histoire, personnellement je la trouvais mignonne et signifiante par le passé, aujourd’hui je la trouve affreuse !


Lorsque je pose la question aux gens : « qui est la personne la plus importante de votre vie ? » avec l’indice que cette personne a toujours été là pour eux.


Alors la plupart du temps, les gens pensent à leur mère et éventuellement à leur père !


Si je vous pose la question sans l’indice :

·         Et si vous avez des enfants : vous allez me répondre spontanément : « mes enfants »

·         Si vous n‘en avez pas, « les membres de votre famille de naissance », que vous soyez en couple ou pas, les conjoints n’entrent pas souvent dans l’équation mais ce n’est toujours pas l’élément important oublié.

 

Permettez-moi de vous poser une autre question, que je pose systématiquement en coaching : « quels sont vos besoins ? »


En 1er lieu, les gens ont souvent du mal à répondre à cette question parce qu’en vérité, ils sont peu nombreux ceux qui savent ce qu’ils veulent vraiment parce que cela suppose d’apprendre à se connaître en profondeur.


Et j’ai généralement, à quelques exceptions près, toujours les mêmes réponses :

·         La plupart des femmes, m’expliquent que le plus important est que leurs enfants soient heureux

·         La plupart des hommes me parlent souvent de leur travail et de leur réussite matérielle


Autrement dit, les 1ères n’existent qu’à travers leurs enfants et les seconds par le sens que leur donne leur travail qu’ils soient célibataires, en couple ou en famille.


Vous noterez qu’ils ne parlent quasiment jamais de leurs conjoints…


Personnellement je n’ai pas eu d’enfants et je me suis longtemps définie au travers de mon travail et des voyages que je faisais à l’étranger.


Ecoutez vous et écoutez les gens autour de vous, de qui parlez-vous en général ?

·         Parlez-vous de vos besoins satisfaits ou à satisfaire, ou vous plaignez vous de vos échecs et des « si j’avais su… » ?

·         Parlez-vous de vos proches : conjoints ? enfants ? père ? mère ? sœur ?...

·         Etc.

 

« La personne dont on parle le plus est la personne la plus importante de notre vie !» est ce que c’est bien vrai ?


Dans le film, « le diable s’habille en Prada », il est dit :  « la personne a qui tu réponds toujours au téléphone, est la personne la plus importante de ta vie ! »

Ça aussi, est ce que c’est bien vrai ?


Quand nous parlons de cette personne, soi-disant la plus importante de notre vie, ne sommes-nous pas plutôt en train de parler le plus souvent de ce qu’elle fait et réussit. Mais, parlons-nous de ce qu’elle aime faire ou de ce qu’elle aimerait faire, de ce qui lui tient à cœur !?


Autrement dit, nous parlons de ce qui répond à des codes sociaux qui nous permettent d’appartenir à un groupe d’individus.

Encore dit autrement, nous répondons aux exigences que notre société considère comme la réussite.


Et la mignonne petite histoire est totalement imprégnée de ces codes.


Elle n’explique pas vraiment les priorités dans la vie car intellectuellement ce qu’elle raconte nous ne savons tous déjà !


Elle nous parle de notre devoir de rester dans le rang !


Soyons clair, si elle parlait vraiment d’apprendre à prioriser, elle aurait dû se baser sur les besoins de chacun des élèves.


Cette histoire raconte une procédure comme on en connait en entreprise, il est expliqué que pour TOUT LE MONDE, les priorités sont d’abord :

1.    La famille, les amis, la santé et les passions

2.    En moindre importance : la voiture, la maison, le boulot

3.    Des broutilles

4.    Boire des bières avec les copains quand on a fait ce qu’on devait faire, c’est-à-dire respecter les procédures 1, 2 et 3.

 

Alors pourquoi prioriser quand la société nous dit déjà, ce qui, selon elle, est juste pour nous tous collectivement, autrement dit l’individu et ses particularités sont gommées.


Ce mode d’emploi d’une vie parfaite ressemble fortement au modèle anglosaxon mais en France, nous ne sommes pas en reste.


Exemple : savez vous que pour beaucoup, le mariage n’a d’intérêt que si on souhaite avoir des enfants ?

L’amour vient loin derrière !


D’où viennent ces idées reçues : du conditionnement sociétal fait par les parents, les enseignants, toute la société en générale et ce depuis notre enfance et depuis des générations.


A force, nous portons en nous des certitudes qui ne nous appartiennent pas mais conditionnent tout ou partie de nos comportements à notre insu.


Exemple : je suis mariée mais nous ne portons pas le même nom, mon mari et moi.

Pourtant, quand je rencontre des couples mariés, je pense qu’ils portent le même nom, les vieux réflexes ont la vie dure !


Et quand certaines personnes découvrent que nous ne portons pas le même nom, les gens se tournent automatiquement vers moi pour me demander pourquoi je n’ai pas pris le nom de mon mari.


Pourtant depuis 2006, les hommes peuvent prendre le nom de leurs femmes.


Ce qui est d’autant plus intéressant, c’est de voir que ce questionnement vient tout autant de femmes que d’hommes qui pour certains (es) sont féministes !


Le conditionnement est un outil très puissant parce qu’on n’en a pas conscience et qu’il nous pousse à avoir des comportements en opposition avec nos valeurs et nos besoins.


Mais le conditionnement va beaucoup plus loin car il tue l’initiative, tue la créativité et surtout il tue l’expression de nos besoins individuels qui sont en fait des joyaux parce que chacun d’entre nous possède des talents qui n’attendent qu’une chose que nous nous décidions à les exprimer.

 

Mais revenons à la question de départ qui est la clé de voûte faisait voler en éclat le raisonnement de la petite histoire : qui est la personne la plus importante de votre vie ?

Allez, un dernier indice ? cette personne est celle qui a été toujours là pour vous et qui le sera là jusqu'à votre mort

 

Quand je me suis faite accompagnée, il y a une 10aine d’année, on m’a régulièrement posé la question et je proposais alternativement ma mère, mon frère et mon mari devant la mine dubitative de mon interlocutrice.


Jusqu’au jour où j’ai compris que pour être réellement responsable de ma vie, m’épanouir, me réaliser ET pouvoir épauler ceux que j’aime, il fallait d’abord que je me mette au centre de ma vie.


DONC LA REPONSE A LA QUESTION EST : VOUS ! VOUS ET ENCORE VOUS !


Et là le conditionnement repointe le bout de son nez pour dire que c’est égocentrique et déplacé, qu’il faut penser aux autres avant de penser à soi.


A part si on est une crevure qui se sert des autres pour obtenir ce qu’elle veut, sinon cette assertion est parfaitement fausse.


Il existe un principe humain fondamental : nous ne savons donner aux autres que ce que nous nous donnons à nous même. Donc si nous ne savons pas prendre soin de nous-même comment pourrions-nous véritablement prendre soin des autres correctement sans nous mentir à nous même ?


Penser à soi suppose d’apprendre à se connaitre pour identifier ses véritables besoins et envies :

·         Car c’est s’autoriser à s’aimer

·         C’est s’autoriser à faire ce qui nous tient à cœur en écoutant nos besoins tapis au fond de nous et qui attendent que nous les exprimions

·         Et c’est s’autoriser à prioriser sa vie non pas par rapport au regard des autres mais par rapport à ce qui est juste pour soi


Autrement dit, établir sa propre définition de la réussite de sa vie,


Quel merveilleux acte d’amour envers ceux que nous aimons !

Car être des modèles (en toute humilité) d’épanouissement, d’équilibre, et de réalisation de soi, c’est montrer aux autres enfants comme adultes qu’ils en ont le droit quoi que puissent en dire nos certitudes conditionnées…


…On nous a appris à être dans le devoir et non dans la responsabilité de nos vies.

 

Voici mes priorités :

Noix de coco (je crée un nouvel élément) : MOI,

Balles de golf :

·         mon mari et mon chat,

·         mes amis et les bières car les moments de partage improvisés sont ceux que je préfère !

·         Mon don, ma passion que je me suis refusée d’exprimer pendant très longtemps : l’écriture. Ecrire ce dont j’ai envie en me foutant royalement du regard des autres, libre de m’exprimer librement

·         Ma maison (mon havre de paix)

Gravillons :

·         Mon podcast, la voie du menfoutisme, www.youtube.com/@lavoiedumenfoutisme)

·         Mon métier de coach professionnelle que j’aime beaucoup mais ma 1ère passion c’est l’écriture

Sable :

·         Ma voiture

·         Ma famille de naissance avec laquelle je n’ai que très peu de relations. Les familles ne sont pas toutes des havres de paix et de sécurité.

·         Tout ce qui est matériel (meuble, vêtements etc.)

 

Maintenant c’est à vous de jouer : quelles sont les vôtres ?

 

Pensez à partager l’article pour permettre à votre réseau de questionner ses priorités fondamentales, merci

 

 

L’histoire des cailloux en vidéo :



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