La seule résolution qui vaille le coup : se placer au centre de notre vie.

Rien d’egocentrique là-dedans simplement s’autoriser à vivre pleinement sa vie et pour cela, il est important de s’accorder une partie de l’attention que nous donnons à notre travail, notre famille, nos amis etc.

Nous sommes souvent les oubliés de l’équation !

Quoi de plus beau que de s’accorder du temps à soi pour donner du sens à son existence ?

Quoi de plus beau que de dégager un rayonnement d’épanouissement qui permette aux autres de se sentir bien avec nous mais aussi les inspirer sur ce même chemin du droit à être soi avant tout…

… avant d’être un père, une mère, un salarié, un amant, une fille, un médecin, une professeure, un pilote de chasse, un président directeur général, une indépendante, un bénévole, etc.

Alors au lieu de dresser des listes de bonnes résolutions, que pour la plupart, nous ne tiendrions pas, si nous commencions cette année par décider de nous mettre au centre de notre vie ?

De prendre le temps de questionner ce qui résonne en nous plutôt que de répondre aux attentes du monde extérieur en espérant pouvoir se trouver du temps plus tard, à la retraite peut être.

La Vie est un cadeau, alors jouons avec elle !

Avant de plonger dans l'année à venir, il est essentiel de revisiter nos bases. Nous vivons souvent en suivant des attentes extérieures ou des modèles préétablis. Mais que se passerait-il si nous décidions de questionner ces repères au lieu de simplement les accepter ?

Ce qui suit propose quelques pistes pour explorer nos habitudes, nos relations et nos projets. Non pas pour cocher des cases, mais pour créer un espace où nous pouvons nous demander : Est-ce vraiment ce que je veux ?

Commençons par faire le ménage :

Qu’est ce qui nous nourrit ?

Qu’est ce qui nous fait vibrer ?

Qu’est ce qui nous énergise ?

• Bilans de fin d’année : Plutôt que d’additionner des résultats ou des échecs, pourquoi ne pas mesurer notre capacité à évoluer intérieurement ? Et si ce que nous avions accompli, c’était d’avoir appris à dire non, ou s’être autorisé à rêver ?

  
  

• Relations familiales et sociales : Sommes-nous entourés de personnes avec qui nous pouvons être authentiques, ou jouons-nous encore des rôles pour satisfaire des attentes extérieures ? Peut-être est-il temps de laisser partir certaines personnes et ainsi laisser la place à des nouveaux possibles plus en phase avec ce que nous sommes

  
  

• La solitude : Ressentie par certains comme un vide, elle peut aussi devenir un espace fertile d’écoute intérieure. Une chance de comprendre ce qui nous manque réellement au lieu de chercher à le combler notamment par la consommation de choses dont nous n’avons pas besoin et qui de toute façon ne nous apporterons pas le bonheur.

  
  

• Finances et matérialisme : Sommes-nous en train de courir après des objets ou des signes de réussite pour masquer un vide intérieur ? et si on investissait notre temps dans ce qui nourrit notre âme ?

  
  

• Corps et image de soi : pourquoi ne pas apprendre à s’aimer et à se respecter tel que l’on est ? Et si prendre soin de soi devenait une manière de s’honorer plutôt qu’un combat contre soi-même ?

  
  

• Projets et intentions : s’accepter tel que l’on est, cesser de se critiquer, de se fustiger de ne pas être comme les autres pour ainsi s’autoriser à avoir des projets alignés avec ce que nous sommes de plus beau dans notre individualité.

  
  

• Fatigue émotionnelle : Et si la lassitude ressentie n’était pas un signal d’échec mais une invitation à ralentir ? Ne pas la combattre et l’écouter comme un appel à revenir à des pratiques d’élévation intérieure. Un moyen de dire : « je ne suis pas au bon endroit, je dois changer ! »

Revenir à sa souveraineté intérieure

Dans un monde qui valorise la performance, la norme et la perfection, il est révolutionnaire de décider d'être simplement soi-même, c’est même une forme de courage et de résistance ! 

Notamment par ce que cela demande de cesser de suivre un plan préécrit par la société et nos familles de naissance mais aussi d’adoption !

Être soi-même c’est accepter de devenir une voix / voie qui n’a appartient qu’à soi-même et potentiellement dissonante avec les plans prédéfinis.

Je sais, c’est un projet ambitieux mais il en vaut la chandelle ! Notamment par ce que c’est le début, selon moi d’un cheminement spirituel vers la redécouverte de notre véritable nature et de son acceptation.

Et cette acceptation conduit à la remise en cause des lois de ce monde dans lequel nous avons tous à un moment donné le sentiment d’y être étriqués…mais nous avons appris que nous n’avions pas d’autre choix que de faire avec, de nous adapter.

Mais notre vraie nature nous rappelle que c’est un apprentissage et que l’on peut le dépasser pour découvrir que ce monde est à l’image de ce que nous croyons être.

Ce qui compte ce n’est pas d’être ce que la société a fait de nous ou encore de devenir ce que nous croyons être mais de découvrir que nous sommes encore autre chose et que cet autre chose peut faire ce qu’il veut car il est son propre centre.

Il ose, il expérimente, il profite de la vie, il est dédouané du conditionnement social qui nous fait souffrir, cet autre chose n’est pas un gros myto égocentré, il est exactement le contraire.

Pour le trouver : il faut décider de commencer à se mettre au centre de nos vies.

Soyons L.U.C.I.D.E.

C’est pourquoi j’ai créé le concept Soyons L.U.C.I.D.E., une boussole pour entamer ce cheminement.

Il est né de la conviction et de l’expérimentation que la liberté véritable commence par une « reconnexion » à soi et à sa nature.

Soyons L.U.C.I.D.E. n’est pas un modèle tout fait, il est vivant, il évolue au fur et à mesure de ma propre évolution de conscience spirituelle.

C’est un cadre pour se recentrer, s’interroger et poser des actions alignées avec ce que nous sommes respectivement.

• L pour Libération : Se libérer des conditionnements et des rôles imposés. Oser poser des limites. Oser dire non.

  
  

• U pour Unité : Revenir à l'évidence : nous sommes déjà complets. Nous n'avons rien à prouver.

  
  

• C pour Conscience : Se rappeler que « nous ne sommes pas des êtres humains vivant une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels vivant une expérience terrestre »[i]. Tout part de cette conscience.

  
  

• I pour Interconnexion : Nos choix et nos guérisons résonnent bien au-delà de nous, influençant les autres, consciemment ou inconsciemment, à des niveaux invisibles.

  
  

• D pour Développement : Nourrir notre sagesse, pas pour briller, mais pour rayonner une vérité intérieure qui nous inspire et inspire les autres.

  
  

• E pour Élévation : Visons plus haut. Non pas vers plus d'avoir, mais vers plus d'être pour accéder à une compréhension supérieure de la réalité. L’élévation de la conscience permet aussi de mieux comprendre au fur et à mesure les autres concepts mais également lui-même. La linéarité n’existe pas.

La voie du menfoutisme que j’ai créé l’an dernier est le fruit de mon propre cheminement spirituel, il reflète mon chemin de lâcher prise mais aussi mon mot d’ordre.

La voie du menfoutisme, c’est bien plus qu’un titre provocateur ou qu’un podcast. C’est l’incarnation, si je puis dire, de l’étape suivante, de la concrétisation de ce que j’ai compris sur la Vie.

Ce n’est pas une fuite, mais un acte de courage : celui de ne plus se laisser définir par ce que l’on fait, mais par ce que l’on est. C’est aussi un espace où je questionne et déconstruis ce que l’on prend souvent pour acquis – des rôles, des étiquettes, des croyances – afin de permettre un véritable retour à l’essentiel.

Si Soyons L.U.C.I.D.E. aide à entamer un cheminement spirituel, La Voie du Menfoutisme invite à l’incarner dans la vie quotidienne avec audace.

Mon podcast est né de cette volonté : créer un espace où l’on peut parler vrai, questionner les illusions et remettre en cause ce qu’on croyait immuable.

La Voie du Menfoutisme, est l’expression de ma quête d’authenticité et de liberté intérieure. Elle représente un refus des cadres imposés et une invitation à lâcher prise sur les attentes extérieures pour revenir à ce qui résonne vraiment en nous et d’oser faire ce que l’on veut, vraiment.

Mais comme vous l’avez peut-être noté, c’est aussi ce qui est en train de se passer au travers de mes autres publications

J’ai donc décidé de continuer en 2025 d’avoir l’audace d’être encore plus libre.

Cette année, je ne veux pas courir après des résultats. Mes actions ne sont pas des performances à valider. Elles sont l'écho de ce que je suis déjà.

Je veux continuer à explorer des thèmes qui vont dans le sens de la libération et  de la liberté d’être :

• Les psycho-traumas, les soigner et les guérir c’est avancer vers soi en soi, c’est donc un chemin important vers la spiritualité

  
  

• Le deuil : chaque changement de direction, chaque libération de souffrance etc., est un deuil comme accepter que nos proches sont passés de l’autre côté du miroir, ce n’est pas une fin mais une continuité positive.

  
  

• Mais aussi de psychologie en général, des conditionnements familiaux, sociétaux, etc.  

  
  

J’ai décidé également de parler plus librement de spiritualité, jusqu’à aujourd’hui elle était toujours un peu cachée derrière d’autres sujets alors qu’elle est centrale dans mon existence et conditionne tout ce que je fais aujourd’hui.

Parce que ce cheminement a changé ma vie en profondeur pour mon plus grand bien et celui de mes proches et parce que c’est aujourd’hui la seule chose qui compte, la spiritualité est ce qui donne du sens à mon existence.

Ne vous inquiétez pas, pas de bigoteries ou de pensée new âge avec moi.

Je m'engage à dépasser mes limites, mais seulement quand je me sentirai prête. Pas quand les autres le veulent. Ce chemin est le mien, et j'avance à mon rythme. Je ne veux pas me définir par ce que je fais, mais par ce que j’ose être.

La souveraineté intérieure, sujet majeur de mon podcast, est d’ailleurs un pilier fondamental de la spiritualité puisqu’il s’agit d’être acteur de sa vie (mouvement de l’intérieur vers l’extérieur) et non de la subir (le monde extérieur décide pour nous)

Mais je ne suis pas que cela, j’ai plein d’actions en cours pour mon bien être qui participent à ce que je suis et me permettre de continuer à avancer comme je le souhaite

Une invitation pour 2025

Cette année, osons la question qui fait peur : Et si je faisais ce que je veux, vraiment ?

Oublions les résolutions de surface. Choisissons des actions qui viennent du cœur et d’une vision positive de notre avenir individuel et pas de la peur qu’on nous distille depuis des années.

Soyons audacieux. Soyons L.U.C.I.D.E.

Et si 2025 devenait l'année où l'on cesse de se définir par ce que l'on fait, pour enfin se définir par ce que l'on est ?

Maintenant c’est à vous de jouer ! personne ne peut faire ce cheminement à votre place. Alors jouez avec la Vie, elle n’attend que ça !

Et notre monde ne s’en portera que mieux

Mon père disait souvent que les faux culs sont des donneurs de leçon et des « faites ce que je dis, mais pas ce que je fais ».

Cette phrase m’a beaucoup marquée et c’est certainement une des raisons qui me pousse à mettre en pratique pour moi-même ce que j’invite les autres à explorer.

Dans cet esprit, je vous propose d’écouter, mercredi prochain, mon interview dans le podcast La Voie du Menfoutisme, où cette fois-ci, c’est moi qui suis interviewée par ma consœur Florentine Van Thiel.

J’y partage mon propre cheminement vers plus de liberté intérieure, en osant être pleinement moi-même.

Et en fin de compte, ce n’est pas une posture d’enseignante au sens strict du terme, je vous livre ce que j’ai appris ces dernières années telle une compagne de route qui chemine, qui doute, qui expérimente et qui évolue.

Je ne suis pas là pour donner des réponses toutes faites ni des leçons, mais pour ouvrir des pistes de réflexion et inviter chacun à trouver ses propres réponses pour vivre pleinement et librement sa propre vie.

En attendant, vous pouvez écouter les épisodes précédents

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[i] Citation de Bernard Teilhard de Chardin, paléontologue, chercheur, philosophe, théologien et prêtre jésuite français