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Avant de m’intéresser à la psychologie et plus particulièrement au deep coaching et à l’intelligence émotionnelle, j’avais une autre vie.

On peut dire que j’ai un profil hétéroclite. J’ai exercé différents métiers : commerciale et web designer.

Puis j’ai posé mes valises chez Stellantis à l’époque où le groupe s’appelait encore PSA Peugeot Citroën. Et ce après avoir suivi 2 années de formation remettant complétement en cause mon profil pour intégrer la direction informatique du groupe.

En plus de 10 ans, je suis passée du développement orienté objet à la direction de projet SI internationaux (SI = systèmes d’information = informatique).

Ce fut une époque extrêmement formatrice notamment en termes organisationnels mais également et surtout d’un point de vue collaboratif et coopératif, ayant travaillé auparavant pour des TPE /PME, c’était une vraie révolution et j’ai adoré ça.

J’ai toujours été ainsi, j’aime apprendre, je n’ai jamais craint de faire des choses nouvelles dans un environnement maitrisé, ce qui se traduisait chez PSA par la réalisation uniquement de nouveaux projets ou de refonte complète de systèmes utilisateurs.

Mais il y avait quelque chose qui clochait pour moi chez PSA et que l’on retrouve dans beaucoup d’entreprise (je ne suis pas en train de leur faire un procès d’intention), on a une marche de manœuvre très limitée : tout est formaté, prémâché en amont par des gens qui en toute bonne fois établissent des normes, des règles et des délais qui tuent la créativité, l’innovation des collaborateurs et sont décorrélés de la réalité de terrain.

Et ce pour un principe de rentabilité (que l’on comprend aisément) qui est l’interchangeabilité des collaborateurs, c’est-à-dire qu’on est remplaçable immédiatement si on se casse une jambe par exemple.

 

Et lorsque j’ai pris la direction de projets SI, j’ai fait preuve de beaucoup de naïveté parce que je n’avais pas compris que cela supposait d’appliquer ce principe de rentabilité aux humains.

Je n’ai pas écouté mon intelligence émotionnelle, d’ailleurs je ne savais même pas que cela existait car sinon j’aurai su    que je trahissais mes valeurs et de fait une composante fondamentale de l’estime de soi : l’intégrité.

PATATRA… Burn out ! provoqué par la non-écoute de mes besoins et aussi parce que j’avais une charge de travail énorme et je ne savais pas dire non.

J’ai quitté le groupe et suivi un master 2 RH sur la formation professionnelle et j’ai alors enseigné et formé des salariés et des étudiants en alternance sur les thèmes de la gouvernance, la stratégie, la gestion de projets des SI, etc.

 

L’enseignement est un métier très exigeant, passionnant, qui oblige à se remettre en cause notamment face à ces interlocuteurs pour être audible. C’est à ce jour, le job le plus difficile que je connaisse mais aussi le plus gratifiant car quand la mayonnaise prend avec les apprenants, la communication dépasse alors le cadre des mots et on peut alors transmettre bien plus et surtout on s’amuse !

On pourrait résumer cela par : quand ce que l’on fait nous fait vibrer et que les autres se mettent à vibrer avec nous          alors on forme un tout cohérant qui avance dans la même direction.

 

Malheureusement quand les apprenants ne vibrent pas avec nous alors cela abaisse notre propre vibration et alors l’enseignement est moins bon, c’est inévitable.

La responsabilité de la communication est toujours bilatérale, la façon dont nous émettons et recevons les informations    détermine la nature de la relation avec les autres mais aussi ce que l’on va apprendre les uns des autres.

 

J’appliquais un principe de 40% max de théorie et le reste pour la mise en pratique le plus possible sous la forme de jeux.

Je suis une opérationnelle de terrain, la théorie est nécessaire je suis d’accord mais quand on ne met pas en application un concept, on n’est pas véritablement en train d’apprendre mais plutôt d’intellectualiser et d’interpréter le concept puisque l’on va baser sa compréhension par rapport à ce que l’on a vécu.

Et les théories de l’apprentissage sont claires là-dessus : la théorie sans mise en pratique, on ne retient que 10%, quand on fait des exercices en séances on monte à 60% / 70% et quand il y mise en pratique au sein de son activité concrète avec mentorat, on monte à plus de 90%.

 

Mais là aussi il y avait un hic que j’avais senti chez PSA sans pouvoir le nommer et qui se remanifestait. J’étais incapable d’identifier mon émotion et de fait de l’exprimer.

Mais je sentais que je souffrais sans savoir pourquoi.

La réponse est venue en rentrant chez moi d’une soirée réseau pro, je me sentais frustrée alors que tout c’était bien passé.

A nouveau je ne comprenais pas cette souffrance qui tendait mon plexus solaire. Et soudain, j’ai pris conscience que je ne m’étais pas sentie aimée par mes interlocuteurs ! Ce qui était totalement irrationnel puisque c’était la 1ère fois que je les rencontrais, de plus dans le travail on n’a pas à être aimé, apprécié oui et on peut éventuellement se faire des amis mais quoi qu’il en soit on ne va pas travailler pour être aimé.

On nous a appris que nous étions des êtres rationnels qui maitrisaient leurs émotions (intelligence rationnelle, quotient       intellectuel) et pourtant ce sont bien mes émotions ici qui ont le pouvoir  (intelligence émotionnelle).

Il a été démontré scientifiquement que les décisions purement rationnelles n’existent pas,

les émotions y participent allègrement !

 

Intelligence rationnelle + intelligence émotionnelle

=

bonnes prises de décisions en adéquation avec la réalité

 

 

Si j’avais su à l’époque tout ce que je sais aujourd’hui, j’aurai immédiatement compris que je faisais une projection sur les autres : j’affublais les autres d’une incapacité qui était la mienne. Autrement dit je ne m’aimais pas alors je pensais que les autres ne m’aimaient pas. Je focalisais sur cette pensée inconsciente issue d’une construction mentale créée pendant l’enfance, et cherchait dans la réalité des éléments susceptibles de me prouver que j’avais raison.

Ce qui signifie que j’étais déconnectée de la réalité. Ce principe s’applique à tout le monde,

on le voit bien quand on a peur, on focalise sur ce qui nous fait peur,

certains arrivent à se calmer et à agir en cohérence avec ce qui se passe alors que

d’autres vont se faire engloutir par leur émotion ;

c’est d’autant plus le cas quand elle est reliée à des constructions mentales enfantines.

 

Cette prise de conscience m’a permis d’apprendre à me connaître via l’introspection notamment (intelligence intrapersonnelle), c’était il y a un peu moins de 10 ans.

Apprendre à se connaître et développer son intelligence émotionnelle, c’est s’accorder le droit d’être libre de faire et de dire ce que l’on veut sans blesser les autres (savoir dire non, comprendre l’autre[i]) et ainsi pouvoir s’épanouir en se réalisant et être entouré.

C’est une « hyper connectivité » à la réalité qui est accessible parce que l’on écoute ce qui se passe en soi pour comprendre nos besoins fondamentaux et ainsi on ne déforme que peu ou pas la réalité et ainsi on interagit en conscience avec elle

Tout devient alors plus facile et accessible parce que reconnectés à ce que nous sommes, nous savons exactement où nous allons dans la vie.

 

Si vous venez me voir pour suivre mes ateliers ou pour que je vous accompagne en deep coaching individuel ou collectif alors en fonction de votre besoin vous aurez :

  • De la théorie

  • De la mise en pratique

    • Introspective (modification du regard sur la réalité depuis l’intérieur de soi)

    • Emotionnelle (apprendre à identifier vos émotions, les nommer, les accepter, et comprendre le besoin personnel        non satisfait (ex mon besoin d ‘être aimée)

  • Et vous poserez également des actions à mettre en œuvre dans votre contexte personnel ou professionnel pour ainsi        modifier votre regard sur la situation depuis l’extérieur et oser faire autrement

 

Si vous voulez plus de détails sur mon parcours et ma formation en coaching, voyez mon profil LinkedIn  

 

[i] On ne peut être empathique et comprendre l’autre que lorsque l’on se comprend soi même car on ne peut donner aux que ce que l’on se donne à soi

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