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Une balade en mer pour oser naviguer sa vie autrement - Ralentir, lâcher prise et avancer à son rythme

Christelle Charlier

lâcher prise et avancer

Aujourd'hui je vous emmène en mer et au travers de la métaphore que vous allez découvrir, vous verrez qu’il n’y a aucun danger à être libre.


La vie est un cadeau, nous l’oublions bien trop souvent, embarqués dans le grand navire du quotidien, nous omettons de regarder autour de nous et de voir la beauté qui se présente à l’horizon, il en va de même avec l’immuabilité des flots


Rien n’est plus beau que de regarder la vie s’écouler dans un mouvement fluide et léger


Rien ne sert de courir, avancer pas à pas en étant conscient de soi et du monde est ce que nous devons réapprendre à faire car malgré nos certitudes le grand navire ne peut résister aux flots si une tempête arrive.


Être conscients qu’une tempête peut se produire, c’est réapprendre à vivre l’instant présent car pour la voir arriver et s’y préparer, il faut pouvoir regarder loin sur la ligne

Faire ralentir le navire au fur et à mesure,

 

Découvrir la futilité de la course quotidienne envers le temps et la possession.

Revenir aux choses essentielles et prendre conscience que l’on n’a pas besoin du gros bateau ;


En descendre pour s’installer dans une barque, un voilier, en tout cas un véhicule à taille humaine dans l’acceptation que nous n’avons pas véritablement le contrôle sur les choses… lâcher prise et découvrir ou redécouvrir le plaisir d’avoir le soleil sur le visage ou d’être trempé par la pluie mais vivant, sacrément vivant !


Avancer à son propre rythme, rester raccordé à la source de ce qui est juste pour soi

et pour des questions économiques se raccorder, rattacher le petit bateau à d’autres bateaux, trouver un rythme commun pour partager, échanger, coopérer, s’entraider


Puis se détacher pour revenir à ce qui est essentiel : connectés à nos vrais besoins et à notre vérité intérieure, entendre le souffle du vent qui nous invite à virer de bord pour continuer à avancer seul (e), en famille, en groupe plus élargi, peu importe chaque chemin de vie est différent


Mais toujours avancer, la vie est mouvement, l’immobilisme est la mort avant la mort de nos corps,


Se lever chaque jour avec la foi en la vie et en soi, savoir que quoi qu’il arrive il y aura des surprises sur le chemin mais aussi des aléas mais connectés à la source, les solutions seront là au moment opportun


Oser descendre du gros bateau relève du défi personnel, c’est une forme d’héroïsme parce que perçu par la société comme de l’irresponsabilité,


Et c’est sans compter sur nos peurs archaïques et notamment celle de quitter le groupe qui revenait à un danger de mort dans les temps anciens et qui nous pousse toujours aujourd’hui à rester là où nous sommes même quand nous sentons dans notre for intérieur qu’il y a quelque chose qui cloche


Une autre peur se manifeste alors : la peur de l’inconnu


Ce qui est connu est contrôlable même s’il est insupportable, on a développé des comportements réflexes pour survivre à cela


Ce qui est inconnu est dangereux, car mortel aux temps anciens

Réapprendre à aimer la surprise,


Découvrir dès l’arrivée sur le petit bateau que finalement cela ne change pas vraiment du gros navire, tout devient même plus facile !


L’illusion de contrôle commence alors à voler en éclat


Car vivre sur un navire de plaisance avec 3 000 autres personnes voire plus ou sur un cargo ne demande pas la même énergie que sur un voilier, ce ne sont pas les mêmes problèmes que l’on rencontre, on n’y croise pas les mêmes personnes, on n’y mange pas et on n’y cuisine pas la même chose, on n’expérimente pas la vie de la même façon


Libérés de l’entrave de la croyance que la stabilité du groupe, du système nous protège

Apparait alors l’évidence de l’immuabilité de la vie, de notre existence qui a toujours été en sécurité


Alors pourquoi se faire de la bile ?!


That’s the question !

 

"Un homme sans liberté, même s’il vit entouré de ce qu’il aime, est en exil."  Simone Weil

 

La mer nous enseigne que la stabilité ne se trouve pas dans l’immobilité, mais dans la capacité à naviguer le changement.


Alors, posez-vous cette question : quel est votre grand navire ? Celui dans lequel vous êtes embarqué(e) sans jamais vous demander s’il vous correspond encore ?


Et si aujourd’hui, vous faisiez le premier pas ? Peut-être pas en sautant directement dans une barque, mais en remettant en question ce qui, jusqu’ici, vous semblait être une nécessité.


Quelle est la première chose que vous pourriez ralentir, alléger ou transformer pour avancer plus librement ?


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Vous pouvez aussi « écouter » ce texte avec des bruitages marins pour une véritable immersion : 



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